Timothy Scott Raleigh | Handler

I. IDENTITY

•• Nom : Raleigh,
Qui se trouve être le nom de jeune fille de sa mère puisqu'il est né hors mariage et n'a pas été reconnu par son père,
•• Prénoms : Timothy Scott,
Prénoms reconnus par l'état civil, même si, dans les quartiers populaires qu'il fréquente, il est plus connu sous le nom de Scott,

•• Age : 27 ans,
•• Occupation à Dollhouse : Handlers,
•• Active : Clover.

I. ME, MYSELF & I

•• Histoire :
« Tu n’as pas le droit de faire souffrir maman de cette manière ! S’insurgea Timothy. Elle te demande déjà si peu de choses… et tu ne fais ton possible que quand il s’agit d’aggraver la situation !
- Et qu’allez-vous, Mr Timothy Scott Raleigh ? Répartit sa sœur avec arrogance. M’enchaîner et jouer de moi avec arbitraire ?… tu sais que j’aimerais cela en plus.
- Tu me dégoûtes. »

L’histoire de Timothy commence très certainement cette année-là, alors qu’il n’avait encore que dix-sept ans. Avant cela, il n’existait que par une condition d’erreur de destin. Destin qui voulut le voir naître dans les quartiers mal fréquentés de Los Angeles, abandonné aux soins d’une mère frisant la démence et le désespoir, en portant la responsabilité jusqu’à devoir travailler dès l’âge de quinze ans, le tout en prenant soin d’une sœur, Kathryn, de deux ans son aînée, débauchée avant l’âge, pervertie par la drogue et la facilité.
Cette situation pour le moins dramatique ne naquit jamais que de la pauvreté, de l’abandon et du désordre social malheureusement influent. Timothy pensa toujours avoir été préservé de cette décadence par l’influence positive de sa cousine, Parker, fréquemment présente chez eux, issue d’une famille tout aussi démantelée, mais d’un caractère combatif et d’un tempérament incorruptible et invincible.
Une fois, et une seule, il fût examiné par un expert psychothérapeute. Il devait alors être âgé de quatorze ou quinze ans.

« J’ai cru comprendre que tu t’occupais de ta mère, Timothy. Tu dois sans doute savoir que c’est un acte hautement noble et responsable de ta part… mais également que ce n’est pas de ton âge. Comment l’expliques-tu ?
- Vous avez sûrement une mère, docteur, répartit le jeune homme. Si elle était malade, si elle n’avait que vous, si elle ne pouvait pas vous regarder dans les yeux sans pleurer et ne plus cesser pendant des heures… vous vous occuperiez d’elle, qu‘importe votre âge. Oui, probablement.
- N’as-tu jamais songé à demander de l’aide ? A ta sœur, ou à quelqu’un d’extérieur ? Songes-tu à me demander de l’aide, Timothy ?
- Certaines personnes ont besoin d’aide, Mr, répondit-il naturellement Certaines personnes, oui. Mais pas moi. »

Aucune mesure ne put être prise pour faire quoi que ce soit pour lui, notamment parce qu’il le refusait. Et ce fût ainsi que son histoire se poursuivit sans plus de tierce interruption. Alors qu’il se construisait une identité aussi solide que possible en compagnie de Parker, Timothy vivait une relation toujours plus complexe avec sa sœur aînée. Celle-ci demeurant la majeure partie du temps sous l’emprise de stupéfiants ne parlait qu’au nom de ces mêmes substances ; ce fût probablement la raison pour laquelle son jeune frère lui pardonna toujours sa conduite. Elle n’approuvait aucune affection pour sa mère ou pour lui, pas plus qu’elle ne considérait son propre honneur dans les bras souillés d’inconnus. Le plus difficile pour lui ne fût jamais son manque d’égard pour lui ou pour leur mère, mais pour elle-même.

« Tais-toi, s‘il te plait, lâcha-t-il avec patience. Je n’aime pas quand tu me parles ainsi.
- Dégrise-toi, Tim. Prends qu’que chose… tiens, répondit-elle en lui tendant un comprimé. Hey ! Cria-t-elle, surprise qu’il lui saisisse le poignet et se serve de cette pression pour la rapprocher sensiblement de lui, dents étrangement serrées. Lâche-moi !
- Je te lâcherai quand tu auras un peu de respect pour moi… et pour toi, Kathryn. J’en ai assez de devoir te tirer du lit de ces abrutis qui te passent sans cesse à tabac, de devoir aller te chercher sur les parkings des boîtes où tu finis complètement ivre et défoncée, assez de m’inquiéter pour moi, de savoir si tu me reviendras ou non en vie… J’en ai assez de téléphoner à tous les postes de police et tous les hôpitaux chaque fois que tu ne rentres pas.
- Détends-toi, Tim… Je te sens tendu. Tu devrais pr…
- Je te sauverai, Kate, lança-t-il dépité en la relâchant. Je te jure que je te sauverai. »

Sauf qu’il devint un homme et elle une femme. Ils prirent deux chemins radicalement distincts ; Kathryn finit dans le lit d’hommes suffisamment riches pour lui payer de nouvelles doses, Timothy, quant à lui, se convertit dans des métiers toujours moins légaux, toujours plus dangereux. S’il avait d’abord fait le choix d’entretenir les nécessités de sa mère tout en restant digne de lui, il s’avéra que ces rémunérations ne suffisaient pas. Il fit d’abord partie de quelques vols, sans gravité, jusqu’à en arriver au cambriolage, au vol de voitures. Quoi qu’il obtienne par là, il s’arrangeait pour le revendre sans pouvoir être reconnu, utilisant cet argent pour améliorer quelque peu leur confort et « prévoir » l’avenir, au cas où. Autrement que pour sa mère, Timothy n’avait alors rien du fils prodigue, du jeune homme respectable. Il finit par passer au-delà de ces considérations, car, en dépits du mal qu’il pouvait répandre - notamment à force de se battre sans raison ou pour sa sœur, il savait qu’il ne le faisait que dans l’intention d’alléger l’existence de sa mère, et cela lui suffisait. Ce fût pour cette raison qu’il fût radicalement perdu quand celle-ci vint à disparaître, emportée par la fatigue de toute une vie.

« Je n’y peux rien, Tim ! Se défendit instamment Kathryn. Je n’étais même pas là !
- Justement ! Répartit-il cassant, en larmes. Tu n’as jamais été là, et tu l’as laissée mourir… sans rien faire ! Tu te contentes de tes petites soirées de défonce, tu ne te soucies que de toi, et encore ! Tu n’as jamais rien fait pour maman, tu n’as jamais rien fait pour moi !
- Alors pourquoi est-ce que tu restes, hein ? »

Il n’avait que vingt et un ans alors, et il avait davantage vécu que la plupart des hommes ayant le double de son âge. Sans s’en rendre compte jusque-là, Timothy prit conscience du devoir qu’il s’était fait de « sauver » sa mère de son sort, jusqu’à s’improviser par là semi justicier. Ce que le destin ne lui avait concédé, il était venu le lui prendre de force pour le rendre à qui de droit. Mais, après cette disparition, il fût parfaitement désemparé, comme sans but. Ayant grandi dans la rue, il s’en improvisa « justicier », parce que ce n’était rien de sauver quelques filles du viol, quand il savait où chercher, parce que ce n’était rien d’intervenir entre une pauvre femme et un jeune voleur, quand il savait comment faire, parce que ce n’était rien qu’il n’ait déjà fait, pour sa mère ou sa sœur.
Jusqu’au jour, où…

« Si tu veux sauver des filles, énonça une voix masculine mais étrangement soudaine, arpenter les rues n’est pas le métier qu’il te faut, petit.
- Qui êtes-vous ? Répartit sèchement Timothy. Et… que voulez-vous ?
- Je connais quelqu’un qui aimerait utiliser tes talents utilement. Ne fais pas l’innocent, nous savons tout de tes petites activités nocturnes, comme nous savons que tu as de l’énergie à revendre quand il s’agit de protéger des femmes. Je me trompe ?
- Non, dut-il admettre, aussi méfiant qu’intrigué.
- Bien. Alors je peux quelque chose pour toi. »

Même si Dollhouse s’avéra être un organisme avec une éthique particulièrement amputée, Timothy dut bien admettre qu’il avait été réalisé pour lui. Certes, il fût difficile d’appréhender, surtout à son âge, un tel retournement de situations, de possibilités et d’alternatives, mais il se fit peut être mieux que quiconque à l’idée de soulager ces hommes et ces femmes du poids de leur existence afin d’en faire un bien pour autrui. Les aspects les plus controversés de ce processus mirent du temps à percer et à s’intégrer dans son esprit, mais il comprit bien vite que si l’on s’était adressés à lui, c’était en étant quasiment certain qu’il ne refuserait pas. Il eut pour lui très tôt une Active à protéger. Les choses furent humainement plus difficiles que ce qu’un asocial tel que lui attendait. Pourtant, il ressentit le jour où il la perdit en « mission » qu’une très légère contrariété. Si cela aurait pu l’effrayer en temps normal, il ne s’en soucia pas outre mesure. Il ne se rendit presque pas compte d’à quel point son cœur était devenu de glace, au contact de cet environnement, sans nouvelles de sa sœur. Il avait très certainement changé, radicalement peut être. Jusqu’à Clover, évidemment.

[ HJ | Et je préfère en rester là pour des soucis de flash-backs, beaucoup plus intéressants en RP qu’une histoire complète ici… sans compter que c’est assez fastidieux comme travail. ]

•• Caractère :

FIER | Orgueilleux par nature, Timothy se laisse, le plus souvent, conduire par sa fierté ; en quête perpétuelle de sauvegarde de son honneur et de dignité, il est susceptible de faire d'une légère atteinte un crime contre les plus hautes autorités. Ce tempérament se ressent d'autant plus fortement quand il s'agit de ses proches les plus intimes, qu'il le montre ou nous. Tout atteinte à ces êtres revient à une atteinte envers lui-même, si ce n'est même davantage. Cela fait aussi de lui quelqu'un de loyal, un homme de confiance.
Cette attitude se traduit le plus souvent par la recherche de Justice ou de Vengeance. Et l'on dit bien que l'on mesure la valeur d'un homme aux ennemis qu'il se fait.

AUDACIEUX | Réfléchi et créatif, il est également quelqu'un dont l'audace n'a de limite que la folie. S'il n'est pas impulsif pour un sou, il a par contre peu son pareil pour franchir les limites infranchissables. Il est difficile de croire que Timothy soit quelqu'un de mesuré, et pourtant.

IMPERTURBABLE | On lui reconnaît un flegme et une patience insatiables. Ses émotions traversent rarement sa carapace, et il est difficile de définir ce qu'il ressent. Beaucoup disent par là qu'il n'a pas de coeur, d'autres qu'il témoigne toujours un grand respect envers autrui.

MYSTERIEUX | Quels que soient les secrets qu'il renferme, il a visiblement jeté la clef. Toujours malin, Timothy a difficilement son pareil pour éluder les questions, voire les retourner. Tout ce que son dossier civil ou confidentiel ne dit pas ne sera jamais su, c'est certain.

ASOCIAL | Solitaire et misanthrope dans l'âme, il ne se cache pas d'avoir principalement mené une vie de paria par insatisfaction. Il n'a jamais trouvé de place convenable dans la société, ou, du moins, aucune qui ne corresponde à ce qu'il était et voulait faire. On lui reproche régulièrement de n'être point au contact des autres.

INSTABLE | Malgré ses évidentes qualités de patience et de self contrôle, Timothy est aussi quelqu'un d'excessivement imprévisible et subversif quand il s'y met. Il y a toujours simplement un certain nombre de sujets qu'il est soit impossible soit dangereux d'aborder avec lui.

•• Goûts :

LA SOLITUDE | Bien que cela puisse paraître banal, ou juste étrange, Timothy aime être simplement seul, au calme, loin de tout et de tout le monde. En réalité, il s'agit là d'un élément primordial pour lequel il tuerait. Difficile de savoir si c'est vraiment une façon de parler... ou une réalité.

LA JUSTICE | Étant donné la vie qu'il mène, cela peut être difficilement compréhensible, et pourtant, il ressent une vive affection pour la Justice, si ce n'est au moins la vengeance. Timothy reste quelqu'un de moral, qui agit en conséquences. Il peut s'agir d'une moralité lui étant très personnel, mais il n'empêche qu'il a ce fond de bon et de juste susceptible de révéler chez lui un justicier chronique.

LES FEMMES | Beaucoup diraient que ce n'est pas étonnant, sauf si l'on connaît Timothy convenablement. Puisqu'il voue un respect démentiel, voire absurde, aux femmes, il faut dire aussi qu'il en éprouve une sorte d'idéalisme compulsif. Mais, puisque son histoire est très peu connues, cela n'apparaît que peu souvent, ou, du moins, peu clairement la majeure partie du temps.

•• Proches :

CLOVER | Elle est l'Active dont il a la charge ; il est difficile de définir une "relation" entre eux, mais disons simplement que Timothy éprouve pour elle davantage d'affection qu'il ne le devrait et d'une curieuse manière. En connaissance de causes, certains parleraient probablement d'attachement, parfois de jalousie, en tous les cas, rien qui ne soit bon ni pour sa situation ni pour sa santé mentale.

KATHRYN RALEIGH | Il s'agit de la soeur aînée de Timothy, avec qui il n'a plus aucun contact depuis quatre ans. Leur relation a toujours été pour le moins complexe et ambiguë ; la seule chose que l'on puisse justement admettre est qu'ils sont en juste antagonisme quant à l'honneur, la famille et les relations humaines.

PARKER RALEIGH | Jeune femme inattendue et imprévisible, Parker a toujours été une ressource intarissable et insatiable. Il n'a pas été étonnant, même pour son cousin, Timothy, qu'elle ait intégré le FBI. Le hic survient quand elle trouve une corrélation pour le moins étranger entre lui et Dollhouse... à suivre. [PNJ]

III. BEHIND THE SCREEN

•• Avatar : Milo Ventimiglia

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•• Comment avez-vous connu le forum ? Top Sites, si je ne m'abuse.
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